CAMEROUN - Enquête sur l'Emploi et le Secteur Informel dans la ville de Yaoundé (1993), Phase 2 : Enquête auprès des unités de production informelles
ID de référence | CMR-DSCN-E123P2-1993-V1.2 |
Année | 1993 |
Pays | CAMEROUN |
Producteur(s) | Direction de la Statistique et de la Comptabilité Nationale - Ministère de l'Economie et des Finances |
Bailleur(s) | Gouvernement - GOV - Personnel (coûts salariale) Ministère français de la Coopération et du développement - SCAC - Appui Financier Office statistique des Communautés européennes - EUROSTAT - Appui Financier |
Collection(s) |
Créé le
Nov 09, 2011
Dernière modification
Nov 09, 2015
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Collecte des données
Dates de la collecte des données
Début | Fin | Cycle |
---|---|---|
1993-01 | 1993-02 | N/A |
Période
Début | Fin | Cycle |
---|---|---|
1992-06 | 1993-06 | N/A |
Mode de collecte de données
Interview face à face [f2f]
Notes sur la collecte des données
Les opérations de dénombrement des ménages ont eu lieu en octobre-novembre 1992 et la collecte sur le terrain en janvier-février 1993. Les mois de mars-avril ont été consacrés à la saisie et à l'apurement des fichiers. Finalement les fichiers ont été analysés au cours des mois d'avril-mai pour une publication des premiers résultats en juin 1993.
Le dispositif d'enquête comprenait : 40 agents enquêteurs, 8 superviseurs de terrain, 12 opérateurs de saisie, 3 superviseurs de saisie.
Repérage des ilots échantillon et dénombrement des ménages
La stratification a abouti à un échantillon d'unités primaires de 335 îlots dont 39 très denses, 45 moyennement denses et 151 peu denses. Pour chaque îlot tiré, il s'est agi de : - cerner ses limites; - dénombrer et identifier les ménages y résidant; - mesurer segments, angles et calculer sa surface ; - tirer l'échantillon des ménages à enquêter pour la phase 1.
Reconnaissance et délimitation des îlots
On effectue d'abord la reconnaissance de l'îlot en parcourant à pied son périmètre pour disposer de renseignements précis, nécessaires à sa délimitation et à son identification. La forme grossière de l'îlot donnée sur la carte est ainsi confirmée, complétée ou modifiée par le superviseur.
Ces opérations de reconnaissance et de délimitation ont soulevé quelques problèmes pour lesquels une démarche commune a été adoptée. Pour les îlots très denses des Quartiers populaires, les contours étaient à déterminer à partir de chemins non visibles sur la photographie aérienne. Dans certains cas, les chemins n'existent pas et l'îlot doit être délimité là où l'alignement des habitations autorise le moins de segments de droite possible pour joindre deux points présumés à la limite de l'îlot. Cette pratique, justifiée par la nature de l'habitat et l'état des voiries, a contraint à identifier les ménages sur le terrain en inscrivant leur numéro d'identification sur les structures habitées. Les ilots à limites floues de la strate peu dense que l'on retrouve souvent à la périphérie de la ville sont en principe délimités par des frontières naturelles à rechercher de façon à respecter la surface moyenne de l'îlot de la strate établie lors de l'élaboration du plan de sondage. Dans le cas de Yaoundé ces limites existent: routes, ravins, collines, marécages, forêts, lacs, etc., mais elles ne sont pas toujours accessibles. Il se pose donc de graves difficultés pour effectuer proprement les relevés, on se contente soit de simplifier la forme géométrique de J'îlot (carré, rectangle) pour que la connaissance de deux côtés suffise, soit de calculer la distance non mesurée à partir des angles connus par ailleurs. Après la reconnaissance de l'îlot, on dresse son schéma par indication de sa forme géométrique et surtout des renseignements nécessaires à sa délimitation afin de permettre à l'enquêteur de se retrouver facilement. Dans cet exercice, on a convenu de retenir autant que possible des figures géométriques simples en privilégiant les segments de droites, pour faciliter les calculs des surfaces.
Evaluation de la collecte
En depit des difficultés rencontrés au niveau du denombrement et le refus de reponses , l'ampleur de la sensibilisation et l'éfficacité des enquêteurs ont permis d'obtenir des résultats escomptés. a la fin de l'opération, 1976 ménages ont été effectivements enquêtés, après que les superviseurs aient procédé à 68 remplacements sont dus àux facteurs tels le démenagement, le voyage et deccès.
Phase 3 : volet 1 : Enquête Consommation des Ménages (ECM)
Deux contraintes ont guidé l'élaboration du schéma de collecte:
- la nature du questionnaire, qui imposait notamment de disposer de quinze relevés quotidiens pour chaque ménage;
- compte tenu de l'enveloppe budgétaire allouée aux frais de personnel, la durée des travaux de terrain ne devait pas excéder 45 jours avec quatre enquêteurs.
Chaque enquêteur devait suivre 23 ou 24 ménages échantillon répartis en deux grappes G1 et G2 pendant quinze jours consécutifs. Le schéma de collecte assurait un minimum de trois visites de l'enquêteur auprès du ménage de la manière suivante:
- du 1er au 3ème jour: contact avec tous les ménages de la grappe G1, dépôt des carnets de relevés quotidiens;
- du 4ème au 9ème jour: première visite auprès des ménages de G1, à raison de 1 à 3 ménages selon les cas, remplissage du module rétrospectif du questionnaire;
- du 10ème au 13ème jour: deuxième visite auprès des ménages de G1 (3 à 4 ménages par jour) pour contrôler et retirer les fiches de relevés quotidiens déjà remplies, contact et dépôt des carnets de relevés quotidiens auprès des ménages de la grappe G2 ;
- du 14ème au 18ème jour: troisième visite auprès des ménages de la grappe G1 ; pour certains ménages de la grappe G1, retrait des relevés quotidiens, remplissage du module 20 et fin de l'enquête;
- du 19ème au 22ème jour: retrait des derniers relevés et fin de l'enquête pour les autres ménages de la grappe G1 ;
- du 23ème au 28ème jour : première visite auprès des ménages de G2, à raison de 1 à 3 ménages selon les cas, remplissage du modèle rétrospectif du questionnaire;
- du 29ème au 32ème jour : deuxième visite auprès des ménages de G2 (3 à 4 ménages par jour) pour contrôler et retirer les fiches de relevés quotidiens déjà remplies;
- du 33ème au 37ème jour: troisième visite auprès des ménages de la grappe G2 ; pour certains ménages de la grappe G2, retrait des relevés quotidiens, remplissage du module 20 et fin de l'enquête pour ces ménages;
- du 38ème au 41 ème jour: retrait des derniers relevés et fin de l'enquête pour les autres ménages de la grappe G2.
Questionnaires
La deuxième phase de l'enquête 1-2-3 s'est faite auprès des unités de production qui ne sont pas enregistrées au fichier des entreprises et établissements (SCIFE) ou qui ne tiennent pas une comptabilité formelle, à l'exclusion des unités agricoles.
II s'agit :
- d'établir les comptes de production et de répartition de ce secteur;
- de mieux comprendre les comportements productifs des agents de ce secteur en matière de fixation des prix, d'investissement, de gestion de la concurrence ;
- et d'analyser sommairement ses rapports avec le secteur moderne.
Le questionnaire de la phase 2 comprend un filtre et sept modules. Le filtre (questions 1, 2, 3) sert à s'assurer que les individus enquêtés en phase 2 ont bien été identifiés lors de la phase 1. Les informations centrales qui ont servi à localiser l'UPI dans la phase 1 sont retranscrites sur le questionnaire phase 2. Dans le cas où la personne interrogée ne dirige pas une UPI (c'est-à-dire que les réponses aux trois questions ne sont pas compatibles avec celles qui ont été retranscrites lors de l'enquête emploi), une quatrième question en identifie la raison (changement d'activité, erreur dans le questionnaire emploi, etc.), et le questionnaire s'arrête là.
Les modules sont :
Module A : caractéristiques de l'établissement
Ce module détaille les principales caractéristiques de l'établissement (branche, local, type d'enregistrement et raisons du non enregistrement éventuel, accès aux services publics, date et raison de la création).
Module B : main-d'œuvre
Le module décrit les caractéristiques de toutes les personnes actives travaillant dans l'unité, quel que soit leur statut. II se présente sous la forme de trois tableaux traitant des caractéristiques' sociodémographiques de la main d'œuvre, des caractéristiques des emplois et du type de primes et avantages perçus. De plus, on interroge l'entrepreneur sur ses principaux problèmes avec la main-d'œuvre et sur le mode de fixation des salaires.
Module C : production
Le premier objectif de ce module est de fournir une évaluation précise du chiffre d'affaires total de l'unité de production durant le mois précédent. Le second objectif est de répartir ce chiffre d'affaires par produit (pour établir les comptes du secteur informel). Le troisième objectif est de connaître, pour chacun de ces produits, le destinataire principal de la production. Cette information permet de répartir le chiffre d'affaires en fonction de ses emplois : consommation finale des ménages ou des administrations, consommations intermédiaires des entreprises formelles ou informelles, publiques ou privées, et exportation.
Trois types de comptes sont établis pour les produits transformés et vendus, les
·produits vendus sans transformation et les services fournis, sachant qu'une même unité peut avoir exercé plusieurs activités. Les informations sont collectées produit par produit, en laissant la liberté à l'enquêté de choisir la période de référence qui lui convient le mieux (du jour au trimestre). Les comptes sont ensuite mensualisés. La somme de toutes les valeurs enregistrées dans ce compte donne le chiffre d'affaires mensuel.
Module D : dépenses et charges
Ce module permet de mettre en regard du chiffre d'affaires, l'ensemble des charges de l'UPI. Deux comptes sont élaborés (tableaux 01a et 01b) : le premier correspondant aux matières premières (au sens de la comptabilité nationale) et le second aux produits revendus en l'état (pour les activités commerciales). Ces deux comptes, qui correspondent exactement aux productions et revente du module C, servent à établir les coefficients techniques de la production. De plus, pour chaque item, on cherche à savoir à qui il a été acheté, afin de déterminer l'origine des approvisionnements du secteur informel (importation, secteur public, privé formel ou informel, ménages). Ensuite, un compte d'exploitation détaillé est élaboré où l'ensemble des charges sont récapitulées. Un certain nombre d'informations déjà relevées comme les charges salariales, les matières premières ne sont que reportées, tandis que d'autres (loyer, transport, combustibles, droits et taxes) sont collectées à cette occasion.
Module E : clients, fournisseurs et concurrents
On cherche à apprécier ici le mode d'insertion du secteur informel, en amont (fournisseurs), en aval (clients), ainsi que la position du secteur informel sur le marché (concurrents). On s'interroge en particulier sur la formation des prix. Les questions sur le principal client et le principal fournisseur (E1, E2) viennent compléter d'une manière plus "qualitative" les informations déjà collectées produit par produit. Le volet sur la concurrence fait la part entre concurrence à l'exportation (lorsqu'elle existe) et concurrence sur le marché intérieur, en distinguant la concurrence interne au secteur informel et la concurrence formel 1 informel. De plus, on distingue aussi activités productives et activités commerciales.
Pour comprendre le comportement des producteurs informels en matière de prix, on s'interroge sur le niveau des prix (notamment par rapport aux concurrents du secteur formel) et leur mode de fixation (ajustement offre 1demande ou comportement de marge).
Module F: équipements et investissement
Ce module se présente sous la forme de deux tableaux identiques, l'un sur l'équipement en place et l'autre sur l'investissement annuel. On distingue six types de capital (des terrains et locaux à l'outillage en passant par les machines, le mobilier professionnel, etc.) et pour chacun on estime sa valeur au coût de remplacement, ainsi que sa "qualité" (neuf, usagé ou auto-pr La deuxième phase de l'enquête 1-2-3 s'est faite auprès des unités de production qui ne sont pas enregistrées au fichier des entreprises et établissements (SCIFE) ou qui ne tiennent pas une comptabilité formelle, à l'exclusion des unités agricoles.
II s'agit:
- d'établir les comptes de production et de répartition de ce secteur;
- de mieux comprendre les comportements productifs des agents de ce secteur en matière de fixation des prix, d'investissement, de gestion de la concurrence ;
- et d'analyser sommairement ses rapports avec le secteur moderne.
Le questionnaire de la phase 2 comprend un filtre et sept modules. Le filtre (questions 1, 2, 3) sert à s'assurer que les individus enquêtés en phase 2 ont bien été identifiés lors de la phase 1. Les informations centrales qui ont servi à localiser l'UPI dans la phase 1 sont retranscrites sur le questionnaire phase 2. Dans le cas où la personne interrogée ne dirige pas une UPI (c'est-à-dire que les réponses aux trois questions ne sont pas compatibles avec celles qui ont été retranscrites lors de l'enquête emploi), une quatrième question en identifie la raison (changement d'activité, erreur dans le questionnaire emploi, etc.), et le questionnaire s'arrête là.
Les modules sont :
Module A : caractéristiques de l'établissement
Ce module détaille les principales caractéristiques de l'établissement (branche, local, type d'enregistrement et raisons du non enregistrement éventuel, accès aux services publics, date et
raison de la création).
Module B : main-d'œuvre
Le module décrit les caractéristiques de toutes les personnes actives travaillant dans l'unité, quel que soit leur statut. II se présente sous la forme de trois tableaux traitant des caractéristiques' sociodémographiques de la main d'œuvre, des caractéristiques des emplois et du type de primes et avantages perçus. De plus, on interroge l'entrepreneur sur ses principaux problèmes avec la main-d'œuvre et sur le mode de fixation des salaires.
Module C : production
Le premier objectif de ce module est de fournir une évaluation précise du chiffre d'affaires total de l'unité de production durant le mois précédent. Le second objectif est de répartir ce chiffre d'affaires par produit (pour établir les comptes du secteur informel). Le troisième objectif est de connaître, pour chacun de ces produits, le destinataire principal de la production. Cette information permet de répartir le chiffre d'affaires en fonction de ses emplois : consommation finale des ménages ou des administrations, consommations intermédiaires des entreprises formelles ou informelles, publiques ou privées, et exportation.
Trois types de comptes sont établis pour les ·produits transformés et vendus·, les
·produits vendus sans transformation·, et les ·services foumis·, sachant qu'une même unité peut avoir exercé plusieurs activités. Les informations sont collectées produit par produit, en laissant la liberté à l'enquêté de choisir la période de référence qui lui convient le mieux (du jour au trimestre). Les comptes sont ensuite mensualisés. La somme de toutes les valeurs enregistrées dans ce compte donne le chiffre d'affaires mensuel.
Module D : dépenses et charges
Ce module permet de mettre en regard du chiffre d'affaires, l'ensemble des charges de l'UPI. Deux comptes sont élaborés (tableaux 01a et 01b) : le premier correspondant aux matières premières (au sens de la comptabilité nationale) et le second aux produits revendus en l'état (pour les activités commerciales). Ces deux comptes, qui correspondent exactement aux production et revente du module C, servent à établir les coefficients techniques de la production. De plus, pour chaque item, on cherche à savoir à qui il a été acheté, afin de déterminer l'origine des approvisionnements du secteur informel (importation, secteur public, privé formel ou informel, ménages). Ensuite, un compte d'exploitation détaillé est élaboré où l'ensemble des charges sont récapitulées. Un certain nombre d'informations déjà relevées comme les charges salariales, les matières premières ne sont que reportées, tandis que d'autres (loyer, transport, combustibles, droits et taxes) sont collectées à cette occasion.
Module E : clients, fournisseurs et concurrents
On cherche à apprécier ici le mode d'insertion du secteur informel, en amont (fournisseurs), en aval (clients), ainsi que la position du secteur informel sur le marché (concurrents). On s'interroge en particulier sur la formation des prix. Les questions sur le principal client et le principal fournisseur (E1, E2) viennent compléter d'une manière plus "qualitative" les informations déjà collectées produit par produit . Le volet sur la concurrence fait la part entre concurrence à l'exportation (lorsqu'elle existe) et concurrence sur le marché intérieur, en distinguant la concurrence interne au secteur informel et la concurrence formel 1 informel. De plus, on distingue aussi activités productives et activités commerciales.
Pour comprendre le comportement des producteurs informels en matière de prix, on s'interroge sur le niveau des prix (notamment par rapport aux concurrents du secteur formel) et leur mode de fixation (ajustement offre 1demande ou comportement de marge).
Module F: équipements et investissement
Ce module se présente sous la forme de deux tableaux identiques, l'un sur l'équipement en place et l'autre sur l'investissement annuel. On distingue six types de capital (des terrains et locaux à l'outillage en passant par les machines, le mobilier professionnel, etc.) et pour chacun on estime sa valeur au coût de remplacement, ainsi que sa "qualité" (neuf, usagé ou auto-produit), son mode de financement (épargne, tontine, secteur bancaire, etc.) et le secteur d'origine de l'achat, avec les mêmes modalités que pour les consommations intermédiaires.
Module G : problèmes et perspectives
Ce dernier module, plus qualitatif, cherche à identifier dans le détail les problèmes rencontrés par le chef d'établissement dans l'exercice de son activité (principaux facteurs de blocage, aides souhaitées), ainsi que les perspectives d'avenir qu'il envisage pour son développement. Les réponses à ce module peuvent servir à bien cibler les politiques d'appui au secteur informel (produit), son mode de financement (épargne, tontine, secteur bancaire, etc.) et le secteur d'origine de l'achat, avec les mêmes modalités que pour les consommations intermédiaires.
Module G : problèmes et perspectives
Ce dernier module, plus qualitatif, cherche à identifier dans le détail les problèmes rencontrés par le chef d'établissement dans l'exercice de son activité (principaux facteurs de blocage, aides souhaitées), ainsi que les perspectives d'avenir qu'il envisage pour son développement. Les réponses à ce module peuvent servir à bien cibler les politiques d'appui au secteur informel.
Enquêteurs
Nom | Abbréviation | Affiliation |
---|---|---|
Direction de la Statistique et de la Comptabilité Nationale | DSCN | Ministère de l' Economie et des Finances |
Supervision
Phase 1 : enquête emploi
L'enquête emploi s'est déroulée dans un environnement économique et sociopolitique caractérisé entre autres par l'incivisme fiscal et des revendications excessives y compris celle de ne pas répondre à une enquête initiée par les pouvoirs publics. L'ampleur de la sensibilisation et l'efficacité des enquêteurs ont cependant permis d'obtenir les résultats escomptés. Pendant le dénombrement, l'insuffisance de l'information avait conduit dans quelques rares cas, soit à attribuer un seul numéro à une structure habitée par plus d'un ménage, soit à compter séparément des personnes habitant effectivement des logements différents mais appartenant à un même ménage. Il a fallu reconstituer le ménage avant de l'interviewer s'il était tiré. De même, la fiche îlot était corrigée de cette erreur de dénombrement.
L'échantillon tiré devait compter 1994 ménages. A la fin de l'opération, 1976 ménages étaient effectivement enquêtés, après que les superviseurs aient procédé à 50 remplacements. Les 18 non réponses sont le fait des îlots contenant moins de sept ménages. Les 68 remplacements et non réponses se répartissent ainsi: déménagements (30), refus de répondre (24), absences voyages (8), erreurs de dénombrement (4) et décès (2).
Quatre ménages n'ont pas pu être saisis à cause de l'absence des informations d'identification, l'enquêteur concerné n'étant plus disponible pour compléter l'information. Dans le fichier de saisie qui contenait 1972 ménages, 11 ménages ont été éliminés au moment de l'analyse, la cohérence des données n'étant pas assurée.
Phase 2 : enquête sur le secteur informel
L'enquête sur le secteur informel a subi les contrecoups des diverses migrations intervenues entre l'identification des unités de production informelles lors de la phase 1 et la collecte des données de la phase 2, pourtant seulement espacées de deux mois environ. Les principaux motifs de déperdition ont été les suivants: déménagement (21,7 %), cessation d'activité (11,3 %), changement d'activité (8,2 %), erreur de la phase 1 (18,6 %), en voyage ou toujours absent (18,6 %), refus catégorique de réponse (14,4 %). 24 Des remplacements ont été effectués par la récupération de quelques producteurs informels dissimulés sous les catégories socioprofessionnelles apprenti ou aide familial lors de la phase 1.
Phase 3 : enquêtes consommation des ménages et lieux d'achats
La phase 3 s'est déroulée dans de bonnes conditions, comme les deux premières phases, malgré la lassitude de ceux des enquêtés qui ont eu à recevoir trois fois la visite d'un enquêteur pour cette phase. Le taux de non réponse a été faible (4,3 %) et les motifs de déperdition sont semblables à ceux observés lors de la phase 2. L'identification des ménages a été faite à 'l'aide des documents des travaux de dénombrement et de la phase 1 (dessin de l'îlot et liste des membres du ménage). Malgré toutes les précautions prises (appel de temps en temps à des personnes ayant travaillé durant la phase 1), l'opération d'identification des ménages a duré plus longtemps que prévu pour les raisons suivantes : extrême dispersion des îlots résultant du tirage aléatoire, utilisation d'agents nouveaux n'ayant participé ni au dénombrement ni à la phase 1, absences et sorties d'observation ainsi que délai souvent long de remplacement des ménages.
Le nombre effectif de visites a été supérieur à celui prévu. Dans la pratique, il a été constaté un relâchement dans le remplissage des carnets de relevés quotidiens à partir du 4ème voire du 2ème jour d'enquête. Il est apparu nécessaire de passer plus régulièrement dans les ménages.
L'exploitation des carnets de relevés s'est alors déroulée de manière satisfaisante. A chacune de ses visites, l'enquêteur devait détacher les feuilles ClJ carnet de relevés remplies depuis sa dernière visite, et vérifier la cohérence des informations qui y figuraient. Ces informations devaient être transcrites dans le questionnaire le jour même de leur retrait. Les enquêteurs remettaient les questionnaires et les carnets aux superviseurs qui procédaient à un nouveau contrôle de cohérence et à la codification.
Les abandons d'observation se sont élevés à 15 ménages sur les 94 initialement tirés.
Sur les 94 ménages échantillon de départ, 79 ont été enquêtés, 13 ont été remplacés et 2 ont refusé de répondre à un moment où il n'était plus possible de les remplacer. Les sorties du champ d'observation, en début ou en cours de collecte, s'expliquent par des déménagements vers d'autres quartiers, des départs définitifs de la ville et des difficultés d'identification des ménages dues à des erreurs lors du dénombrement.