CAMEROUN - Troisième Enquête Camerounaise auprès des Ménages (2007)
ID de référence | CMR-INS-ECAM3-2007-V1.2 |
Année | 2007 |
Pays | CAMEROUN |
Producteur(s) | Institut National de la Statistique - Ministère de l'Economie, de la planification et de l'Aménagement du Territoire |
Bailleur(s) | Gouvernement camerounais - CMR - Union Européenne - UE - Partenaire financier Programme des Nations Unies pour le Développement - PNUD - Financement de l'Enquête pilote Bureau International du Travail - BIT - Partenaire financier |
Collection(s) | |
Métadonnées | Documentation au format PDF |
Créé le
Jan 06, 2012
Dernière modification
Nov 09, 2015
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Echantillonnage
Méthode d'échantillonnage
Le plan de sondage appliqué est de type aléatoire stratifié à deux degrés. Le pays est divisé en 12 régions -les 10 provinces (le centre sans Yaoundé et le littoral sans Douala- et Yaoundé et Douala). Chaque région est subdivisée en trois strates (urbaine, semi-urbaine et rurale) à l'exception de Yaoundé et Douala qui sont des strates urbaines. On a alors un total de 32 strates. A Douala et à Yaoundé où chaque arrondissement sera considéré comme étant une strate de sondage à part en vue d'une distribution géographique équitable de l'échantillon.
Au premier degré dans chaque strate, l'on tire des zones de dénombrement (ZD), et au second degré, un échantillon de ménages est tiré dans chaque ZD sélectionnée au premier degré.
Afin de limiter la variabilité des probabilités d'appartenance des ménages à l'échantillon, il importe non seulement de choisir les modes de sélection des unités primaires (ZD) et des unités secondaires (ménages) de façon que les ménages aient finalement approximativement la même chance d'appartenir à l'échantillon (ce qui, dans le cas idéal d'équiprobabilité, permettrait de dépouiller l'enquête dans chaque strate comme un recensement), mais aussi de veiller si possible à une allocation proportionnelle de l'échantillon entre régions et entre strates.
Au premier degré dans chaque strate, l'on tire des zones de dénombrement (ZD) proportionnellement à leur taille pour tenir compte des disparités subsistantes entre ces tailles;
Au second degré, un échantillon de ménages est tiré dans chaque ZD sélectionnée au premier degré.
Un tel plan de sondage permet en outre d'enchaîner immédiatement dans chaque ZD les opérations de cartographie et dénombrement, avec celles de l'enquête proprement dite. Entre autres avantages de cette procédure, il y a les gains en coûts et délais de l'opération sur le terrain, la limitation des sorties d'observations entre le dénombrement et l'enquête proprement dite, et les contacts encore frais entre enquêteurs et ménages sur le terrain, même ci cette procédure nécessite une plus grande responsabilité des contrôleurs et une formation conséquente pour leur permettre de valider le dénombrement et maîtriser le tirage de l'échantillon.
Pour des raisons de gestion du déploiement des équipes et de la charge de travail par enquêteur (laquelle devrait être relativement fixe par vague de 10, 22 ou 23 jours de travail), et de proximité avec l'autopondération de l'échantillon dans la strate, le nombre de ménages à enquêter dans chaque ZD est en principe constant à l'intérieur de chaque strate, voire d'une région à l'autre ; et il n'est pas envisagé de procéder à la segmentation de ZD sur le terrain.
Ce nombre de ménage à enquêter par ZD a été initialement fixé à 12 pour Yaoundé et Douala, et à 18 ailleurs, ce qui correspond à la charge normale de travail d'un binôme d'enquêteurs au cours d'une vague d'enquête, c'est-à-dire au cours d'une période d'activités de 10 jours dans les strates rurales et de 22 à 23 jours dans les strates semi urbaines et urbaines.
Pour tenir compte du fait que 82 de ces ZD tirées au hasard ont préalablement fait l'objet de l'enquête légère réalisée en novembre - décembre 2006, et que l'on y a enquêté dans ce cadre respectivement 18 ménages par ZD à Yaoundé et Douala et 24 ménages par ZD dans le reste du pays, soit en tout 1805 ménages qui constitue un panel à ré-enquêter lors de la grande ECAM3pour mieux déceler les saisonnalités éventuelles, l'on devra exceptionnellement viser tous ces ménages de l'enquête légère. Soit respectivement 18 ménages par ZD de l'enquête légère à Yaoundé et Douala, et 24 par ZD de l'enquête légère dans les autres régions.
Le nombre prévisionnel des ménages à enquêter dans l'ensemble des 12 régions d'enquête est de 12 609 ménages à interviewer dans 742 ZD. Il inclut près de 1800 ménages ayant préalablement fait l'objet de l'enquête légère en novembre - décembre 2006, et répartis dans 82 ZD.
Pondération
Au premier degré, dans une région d'enquête donnée, la probabilité de tirer une ZD dans la strate j est :
P1k = zij nijk /Nij
où zij = nombre de ZD tirées dans la strate j de la région i ;
Nij = Population totale (ou nombre total de ménages) dans la strate j de la région i ;
nijk = Population (ou nombre de ménages) de la ZD k dans la strate j de la région i, j variant de 1 à 3 dans les provinces ; i=1 à 12.
Au deuxième degré la probabilité de tirer un ménage dans une ZD numérotée k est:
P2k = eijk/dijk
où: eijk = nombre de ménages effectivement tirés et enquêtés dans la ZD k;
dijk= nombre total de ménages dénombrés dans la ZD k.
La probabilité de tirage d'un ménage dans une ZD k de cette strate est alors :
P1k = P1kP2k = zij nijk eijk/Nijdijk.
On en déduit le coefficient d'extrapolation d'une ZD k qui est l'inverse de la probabilité de tirage d'un ménage quelconque de la ZD, soit :
C1k= Nijdijk/ zij nijk eijk;
où: zij = nombre de ZD tirées dans la strate j de la région i ;
Nij = Population totale (ou nombre total de ménages) dans la strate j de la région i ;
nijk = Population (ou nombre de ménages) de la ZD k dans la strate j de la région i, j variant de 1 à 3 dans les provinces ; i=1 à 12.
eijk = nombre de ménages effectivement tirés et enquêtés dans la ZD k , strate j de la région i;
dijk = nombre total de ménages dénombrés dans la ZD k, strate j de la région i;